Plume et encrier d'un écrivain public
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L’écrivain public
gardien des mots à travers les âges

De tout temps, l’écrivain public, autrement appelé scribe ou prête-plume, a toujours joué un rôle important dans la société. Je vous invite donc à découvrir l’évolution de cette profession au fil du temps. 

Les débuts d’une profession

En histoire, l’Antiquité s’étend de la découverte de l’écriture, vers -3 300, jusqu’à la chute de l’Empire romain d’Occident en 476. Durant cette période, les scribes détenaient un savoir précieux, celui d’écrire et de compter. En effet, peu de personnes maîtrisaient la communication écrite. Les scribes exerçaient leurs fonctions dans l’administration ou les temples et étaient essentiels aux activités de commerce et à la tenue des registres. Ils étudiaient également la généalogie des élites dirigeantes, préfigurant ainsi le métier de biographe. Après la chute de Rome, l’Antiquité laissa place au Moyen Âge. Le travail des scribes continua, mais sous une nouvelle forme.

Les copistes au Moyen Âge : entre écriture et parchemin

L’héritage des scribes se perpétua au Moyen Âge, en particulier grâce au rôle joué par les clercs. Ces derniers étaient responsables de la copie de textes religieux, tels que des psaumes ou la Bible. Au fil du temps, leurs tâches s’élargirent vers des œuvres scientifiques à destination d’un public lettré. Quant aux universités médiévales, elles constituaient des centres intellectuels majeurs, où les clercs contribuèrent activement à la production de manuscrits. Mais le XVIe siècle allait apporter de nouvelles exigences administratives qui redéfinirent le métier.

L’écrivain public du coin de la rue

À partir du XVIe siècle, l’administration exigea toujours plus de papiers. Le scribe se métamorphosa progressivement en écrivain public. Il prêta sa plume à une population qui, généralement, ne savait ni lire ni écrire. Dès lors, on le trouva assis à sa table de travail, sur les marchés ou près des tribunaux. Toutes sortes de documents pouvaient lui être demandés, des lettres personnelles aux contrats en passant par les pétitions et les testaments. Cette prééminence de l’écrivain public se maintint jusqu’à ce qu’une transformation sociale majeure vienne remettre en question son rôle.

Les lois Ferry et l’alphabétisation

Jusqu’à la fin du XIXe siècle, l’écrivain public resta donc une figure incontournable dans la société. Cependant, grâce à la réforme scolaire menée par Jules Ferry en 1881 et 1882, l’instruction devint publique, obligatoire, gratuite et laïque pour tous les enfants âgés de 6 à 13 ans. L’illettrisme recula alors et la nécessité d’avoir recours aux services d’un écrivain public devint moindre. Toutefois, ce métier ne disparut pas pour autant.

L’écrivain public de nos jours

Si désormais, la majorité de la population sait lire et écrire, il n’est pas forcément aisé de maîtriser les codes de l’administration, de la rhétorique ou tout simplement l’art de manier les mots. L’écrivain public s’est donc adapté à cette nouvelle demande et offre dorénavant ses services pour des démarches administratives, la rédaction de récits de vie, de discours et bien d’autres prestations d’écriture. Il est, aujourd’hui encore, un professionnel de l’écriture, qui fournit une aide précieuse et sur mesure à ses concitoyens. Ses atouts majeurs sont l’écoute, l’empathie et la discrétion, associées au professionnalisme inhérent à son activité.

Héritière de cette longue tradition de l’écriture pour autrui, je suis adhérente du Groupement des Écrivains-Conseils® et, à ce titre, respecte la charte de cette association. Ainsi, je m’engage à vous proposer des prestations de qualité, en toute confidentialité et en m’adaptant à vos besoins.